Les gestes de premiers secours

 Les gestes de premiers secours

* En cas d'érythème fessier

* En cas de plaie

* En cas de saignement

* En cas de saignement de nez ou de tout autre orifice naturel

* En cas de bosse

* En cas de piqûre d'insecte

* En cas de fièvre

* En cas de convulsion (crise d'épilepsie)

* En cas d'étouffement

- Nourrisson conscient

° Manœuvre de Mofenson

° Manœuvre de Heimlich

Enfant conscient

* En cas de chute
* En cas d'évanouissement

Si l'enfant respire

- Si l'enfant ne respire plus

° La R.C.P. sur un bébé 

° La R.C.P. sur un enfant

* En cas d'ingestion de produits toxiques

* En cas de brûlure
* En cas de fracture

* Voir   

 Mon domicile est sécurisé : autant à l'intérieur qu'à l'extérieur.

Toutes les dépendances, le jardin, la piscine, l'étage et tout autre point potentiellement dangereux pour les enfants leur sont inaccessibles.

Chaque aménagement est aux normes de sécurité en vigueur et soumis au contrôle de la P.M.I.

Chez moi, vos enfants sont en parfaite sécurité mais comme ce sont de petits explorateurs à la motricité imparfaite et que la notion du danger leur est étrangère, il faut pouvoir tout envisager à l'avance pour ne pas s'affoler le moment venu. 

Pour faire de moi une professionnelle accomplie, le Conseil Général de Vaucluse m'a gratifiée de 120 heures de formation et m'a initiée aux gestes de premiers secours. Tous les 2 ans, j'ai droit à une journée de remise à niveau de mes connaissances dont voici un petit récapitulatif :

En cas d'érythème fessier

L'érythème fessier

 

L'érythème fessier se manifeste souvent par une rougeur accompagnée de plaques luisantes et de petits boutons. L'éruption cutanée se situe dans la zone recouverte par la couche, à savoir les fesses, le haut des cuisses et les parties génitales.

Cette irritation cutanée rend bien sûr les bébés grognons : le nourrisson va se plaindre ou pleurer quand on lui change sa couche et quand on nettoie ses fesses.


Ce problème bénin peut favoriser une infection. Cette complication se manifeste par la présence de bosses rouges dans les replis cutanés ou encore de cloques et de pus, parfois accompagnés de fièvre. Dans ce cas, consultez votre médecin.

 

Comment traiter l'érythème fessier ? : Le traitement de l'érythème fessier consiste à éviter la macération :
• changer les couches de bébé le plus souvent possible (idéalement environ toutes les 2 heures les premiers mois, puis 5 à 6 fois par jour et au minimum après chaque selle).

• nettoyer de devant en arrière (de la partie propre vers la partie sale). Si bébé est un garçon, placer sa verge vers le bas pour éviter qu'il ne se mouille le ventre.

• en présence d'urines seules, rincer à l'eau et tamponner pour sécher. En cas de selles, utiliser une crème lavante "sans savon" type surgras ou du liniment oléo-calcaire car l'épiderme des petits est très fragile. (Ne pas utiliser de lingettes contenant de l'alcool).

Ne pas appliquer de crème grasse et/ou de talc car ils favorisent les surinfections.
rincer soigneusement à l'eau claire et sécher avec précaution en tamponnant (surtout au niveau des plis), mais sans frotter.

• dans la mesure du possible, laisser les fesses de bébé à l'air quelques minutes avant de mettre une nouvelle couche.
• si le temps le permet, laisser le bébé les fesses à l’air 2 ou 3 heures par jour.

 

  1. 1er degré : appliquer une pâte à l'eau (en couche épaisse) [sur prescription avec ordonnance médicale].
  2. 2ème degré : sécher avec de l'éosine.
  3. 3ème degré : aérer + alterner pommade et éosine.

 
• ne pas trop serrer la couche : cela limite le frottement et facilite l'aération.

 

PETIT TRUC QUI FONCTIONNE TRÈS BIEN : Appliquer un cataplasme sur les fesses de bébé  pendant son sommeil nocturne jusqu'à disparition de l'érythème. Deux ou trois nuits suffisent. Recette du cataplasme : 2 cuillères à soupe de SMECTA mélangées à 1 cuillère à soupe de  BEPANTHENE. Bien mélanger pour former une pâte épaisse qui va assécher la peau tout en  réparant les lésions.


En cas de plaie

En cas de plaie
 

- Nettoyer la plaie à l'eau et au savon afin d'enlever la terre et les cailloux. Rendre la plaie "propre" ; nettoyer toujours la plaie du centre vers les pourtours, pour éviter de mettre des impuretés dans la coupure.

- Ne pas mettre de désinfectant (médicament).

- Laisser à l'air libre.

- Possibilité de mettre un pansement si la plaie continue de saigner.

 

Une plaie cicatrisera à condition que la terre et les cailloux ne soient plus présents.

La désinfection n'est donc pas nécessaire.


En cas de saignement

Quelle est la différence entre un saignement simple et une hémorragie ?

Un saignement alarmant, qu'il faut distinguer d'une simple plaie, se reconnaît par sa rapidité à imbiber un mouchoir (en quelques secondes) et il ne s'arrête pas spontanément. Un saignement abondant ou prolongé peut mettre la vie en péril.

Le résultat à atteindre est donc de stopper l'hémorragie :

 

  1. Exercer une pression directe sur la plaie. Évitez si possible le contact avec le sang de la victime, soit à l’aide d’un tissu propre, soit en demandant à la victime de comprimer elle-même.
  2. Allonger la victime en position horizontale.
  3. Alerter les secours, soit directement, soit via un témoin.    SAMU le 15   -                N° européen URGENCES le 112  -  N° Sourds URGENCES le 114

     

  4. Si l'on a besoin de se libérer, poursuivre la compression manuelle à l’aide d’un tampon relais  compressif
  5. Si il est impossible d’arrêter l’hémorragie , réaliser un garrot.
  6. Rassurer la victime.
  7. Se laver les mains  pour éviter toute contamination. 

En cas de saignement de nez

 

- Demandez à l'enfant de s’asseoir.

- Inclinez légèrement sa tête vers l’avant. Ne penchez pas la tête de l'enfant vers l'arrière afin d’éviter l’écoulement du sang vers la gorge. 

- Pincez fermement le haut de ses narines, juste en dessous de l’os du nez. 

- Assurez-vous de ne pas couvrir sa bouche en même temps. L'enfant a besoin de respirer ! 

- Gardez cette position pendant 10 minutes et ne relâchez pas la pression avant pour vérifier si le saignement s’est arrêté.

- Si le saignement continue, pincez le nez pendant 10 minutes supplémentaires sans relâcher la pression.

- Consultez immédiatement un médecin ou contacter les urgences si le saignement ne diminue pas malgré ces 20 minutes passées à lui pincer le nez.

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 Après un épisode de saignement de nez : il est préférable de dormir avec la tête de lit surélevée   à 30 degrés et, si possible, de se coucher sur le côté de la narine qui n’a pas saigné.

Pour tout autre saignement extériorisé

SAIGNEMENT DE L'OREILLE :

- Allonger la victime en P.L.S. du côté de l'oreille qui saigne.

SANG CRACHÉ PAR LA BOUCHE :

- Placer la victime dans la position où elle se sent le mieux, par exemple en position allongée, 1/2 assise si elle a du mal à respirer, sur le côté. Il faut que la victime puisse cracher facilement le sang dans la position où elle se trouvera.

DANS LES DEUX CAS :

Allonger la victime en P.L.S. 

SI ELLE VOMIT :

- Appeler les secours. 


En cas de bosse

En cas de bosse
 

- Appliquer un glaçon enveloppé dans un gant de toilette ou du papier essuie-tout. Je possède des poches de froid en formes rigolotes que je stocke au réfrigérateur. Elles permettent de soulager la douleur consécutive aux bleus, bosses ou bobos et apporte aussi du réconfort moral à l'enfant.

- Ne pas donner de granules ou de gel arnica car ce sont des médicaments.

 

Certains signes anormaux après un choc à la tête doivent nous alerter : vomissements, étourdissement, écoulement de sang du nez ou des oreilles, douleur vive à l’oreille, somnolence, confusion, propos incohérents … dans tous ces cas, appeler le SAMU, puis les parents (toujours dans cet ordre pour les urgences). 

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En cas de piqûre d'insecte

En cas de fièvre
 

- Lavez d’abord le site de la piqûre à l’eau et au savon.

- Mettez ensuite de la glace enveloppée d’un linge humide à l’endroit de la piqûre pour soulager la douleur, mais pas plus de 15 minutes. Le froid diminuera l’inflammation et les démangeaisons.

- Élever la région piquée peut aussi diminuer l’enflure.

- Si de petites vésicules font leur apparition, il faut éviter de les percer pour ne pas augmenter le risque que la piqûre s’infecte.

 En cas de piqûre d'abeille : 

 

- Retirez rapidement le dard. Cela évitera que le venin ne se répande davantage dans la peau.

- Pour enlever le dard, grattez la peau avec votre ongle ou une carte de type carte d’assurance maladie.

- Il est préférable d’éviter d’utiliser des pinces qui pourraient écraser le dard et augmenter la quantité de venin libérée dans la piqûre. 

 

À noter : Lorsqu’elle pique, la guêpe ne laisse pas son dard dans la peau. Vous n’avez donc pas à l’enlever. 


En cas de fièvre

En cas de fièvre
 

- Découvrir l'enfant.

- Lui donner à boire régulièrement.

- Lui administrer un antipyrétique (ordonnance protocolaire).

- Garder l'enfant près de soi afin de le surveiller.

- Appeler les parents si la température m'inquiète.

 

 

Attention : une forte fièvre peut déclencher des convulsions chez certains enfants.

ÉVITER LE SURDOSAGE D’ANTIPYRÉTIQUES POUR PALLIER UNE REMONTÉE DE  TEMPÉRATURE TROP RAPIDE : Afin de ne pas mettre en danger la santé de bébé il faut  respecter un délai de 6 heures entre deux prises de médicaments de molécule identique.

Mais on peut administrer deux molécules différentes comme le Paracétamol (Doliprane) et  l'Ibuprofène (Advil) toutes les 3 heures, en les alternant. [Demander préalablement  l'autorisation au pédiatre de votre enfant au cas où celui-ci serait intolérant à l'Ibuprofène].

En cas de fièvre : Sans ordonnance et/ou sans protocole de soins, je contacte le SAMU qui, à l'énonciation de la température de l'enfant, me donnera l'autorisation orale de lui administrer un antipyrétique. Notre conversation étant automatiquement enregistrée, je serai dégagée de toutes responsabilités pénales en cas d'intolérance médicamenteuse de l'enfant.

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En cas de convulsion (crise d'épilepsie) :

En cas de convulsion
- Il est IMPÉRATIF de noter l'heure et la minute à laquelle la crise a débuté, sa durée et quelles parties du corps sont touchées par les spasmes. Le SAMU me le demandera.

- Noter également s'il y a perte de connaissance ; la coloration de l'enfant (pâleur, cyanose, marbrure, etc.) ; la présence d'une fièvre élevée ou non. Ces éléments seront importants pour le médecin qui devra poser un diagnostic et écarter tout autre problème.

 

- Appeler le SAMU, puis les parents (toujours dans cet ordre pour les urgences).

- Dégrafer le bouton du pantalon, enlever la ceinture, desserrer la chemise ou la robe.

- Coucher l'enfant sur le côté, sur une surface plate. Ne pas le déplacer, sauf s'il se trouve près    d'un endroit dangereux.

- Penser seulement à le protéger : en utilisant des coussins ou serviettes, en évitant qu'il se        heurte aux objets qui l'entourent.

- Ne pas essayer d'arrêter les convulsions, elles s'arrêteront d'elles-mêmes.

- Essuyer les vomissures ou la salive qui peuvent sortir de sa bouche mais ne rien mettre dans    la bouche de l'enfant.

- Rester auprès de l'enfant, le rassurer et ne pas lui donner à boire, car son état de conscience    reste difficile à évaluer.

- A la fin des convulsions, le maintenir en position latérale de sécurité [P.L.S.] (comme je l'ai        appris à la formation de premiers secours). 

- Prendre sa température. En cas de fièvre, découvrir l'enfant et le rafraîchir progressivement      avec un gant humide sur le corps et la nuque.

- Lui permettre de dormir après les convulsions.

- Lui laisser prendre le temps de se réveiller.

- Rassurer les autres enfants qui pourraient être témoins de la scène et les mettre en sécurité.

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En cas d'étouffement, d'asphyxie

En cas d'asphyxie

Un nourrisson peut s’étouffer avec un aliment, mais aussi avec de petits objets, un jouet, une pièce de monnaie, etc. S’il tousse quelques instants, ne faites rien, la toux est le meilleur moyen pour évacuer l’objet coincé.

En revanche, s’il a de violentes quintes de toux et qu’il devient rouge, il faut agir rapidement, car cela signifie que ses voies respiratoires sont bloquées. Au-delà de 3 minutes sans oxygène, le cerveau peut subir des lésions.

  1. Ne pas suspendre l'enfant par les pieds.
  2. Ne pas chercher à le faire vomir.
  3. Si la toux n'évacue pas l'objet, laisser l'enfant en position assise.
  4. Si vous êtes plusieurs, appelez immédiatement le SAMU (15) ou les pompiers (18). Cela permettra une arrivée plus rapide des secours en cas d’échec des

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Les manœuvres de Mofenson et de Heimlich servent à déloger un objet coincé dans la gorge et  qui empêche une personne de respirer. Elles sont totalement inefficaces si l'air passe,  notamment si la personne tousse. Elles sont même dans ce cas dangereuses, risquant de  mobiliser le corps étranger et de le rendre obstructif, provoquant de ce fait l'asphyxie redoutée.

Elles doivent être appliquées impérativement et exclusivement si un corps étranger inhalé met  la victime en état d'asphyxie, c'est à dire que la circulation de l'air est totalement interrompue, et qu'elle ne peut plus tousser : aucun son ne doit sortir de la bouche de la victime.

Nourrisson (0 à 12 mois) CONSCIENT :

Méthode 1 : la manœuvre de Mofenson

Pour pratiquer la manœuvre de Mofenson sur un nourrisson qui s’étouffe :

  • Il faut s’asseoir sur une chaise. On place le bébé à plat-ventre à califourchon sur notre avant-bras, en maintenant sa tête avec notre main. On place notre avant-bras sur notre cuisse, en reculant le pied afin que le bébé ait sa tête plus basse que son corps — ceci facilite la sortie de l'objet.
  • Avec la paume de la main, donnez 5 claques dans le dos du nourrisson, bien entre les omoplates, avec le talon de la main ouverte.
  • Vérifiez si le corps étranger est sorti : ouvrez la bouche de l'enfant et retirez délicatement l’objet. Faites extrêmement attention à ne pas enfoncer à nouveau l’objet dans sa gorge.

Si cette tactique fonctionne, consultez tout de même rapidement un médecin pour vérifier que le nourrisson ne garde pas de séquelles. En cas d'échec, recommencer cette manœuvre ou tenter la manœuvre de Heimlich.

En effet, si cette méthode ne permet pas la libération des voies respiratoires, il faut effectuer 5 compressions thoraciques. Ces dernières produisent une sorte de toux artificielle qui accroît la pression dans la cage thoracique et entraîne l'expulsion du corps étranger.

Méthode 2 : la manœuvre de Heimlich

  • Nourrisson : La manœuvre de Heimlich est utilisée pour secourir un adulte qui s’étouffe.

Cependant, elle peut être adaptée pour les nourrissons (0 à 12 mois).

Si le bébé est toujours incapable de respirer après les 5 claques dans le dos :

  1. Retournez-le sur le dos, toujours en équilibre sur votre avant-bras.
  2. Tenez-le fermement, en maintenant sa tête basse.
  3. Localisez le centre de la poitrine de l’enfant : imaginez une ligne entre les deux tétons, et descendez d’environ la largeur de deux doigt en dessous de cette ligne.
  4. À cet endroit, avec l’index et le majeur, pratiquez cinq compressions en appuyant sur la poitrine, vers l'intérieur et le haut.
  5. Entre chaque compression, vérifiez dans la bouche de l’enfant s’il a expulsé le corps étranger.

Si les cinq compressions ne fonctionnent pas, recommencez une série de cinq claques, puis à nouveau cinq compressions, etc.

Une fois que votre enfant va mieux, consultez tout de même un médecin le plus rapidement possible.

Si votre enfant perd connaissance et que vous constatez qu'il ne respire plus, il faudra pratiquer une réanimation cardio-pulmonaire (le « bouche-à-bouche »), en attendant l’arrivée des secours.


Enfant (à partir de 1 an) CONSCIENT :

  • Enfant : La première façon de désobstruer les voix respiratoires d’un enfant ou d'un adulte qui s’étouffe est de lui administrer des claques dans le dos. Pour cela :
  1. Placez-vous à côté de lui, à gauche ou à droite.
  2. Soutenez son thorax d’une main, et penchez la victime en avant, suffisamment pour que l’objet puisse être éjecté de la bouche.
  3. Avec le plat de l’autre main, donnez 5 claques vigoureuses entre les deux omoplates.
  4. Dès que l’objet est expulsé ou que la victime commence à tousser (signe qu’elle peut à nouveau respirer), arrêtez.

 

Si les 5 claques n’ont pas été efficaces, passez à la manœuvre de Heimlich (Sur un enfant, à partir de ses 12 mois, on pratique cette méthode avec précaution) :

  1. Placez-vous derrière la victime, en vous collant à elle (on laisse la personne dans la position dans laquelle elle se trouve). Si la victime est debout, passez une jambe entre les siennes pour avoir un meilleur appui.
  2. Passez vos bras sous ceux de la victime afin de lui entourer la taille.
  3. Demandez-lui de se pencher légèrement en avant.
  4. Placez un de vos poings fermés, paume vers le sol, dans le creux de son estomac, c'est-à-dire au-dessus du nombril et sous les côtes.
  5. De votre autre main, saisissez votre poing. Faites attention à garder vos coudes écartés afin de ne pas appuyer sur les côtes de la victime.
  6. Enfoncez votre poing d’un coup sec en poussant avec les deux mains. Il faut effectuer un mouvement qui va vers en haut et vers vous, afin de pousser les viscères sous les poumons..
Manœuvre de Heimlich


Dans tous les cas  :  Nécessité d'un protocole de soins

Certains pédiatres refusent catégoriquement d'établir une ordonnance protocolaire en prétextant d'éventuelles retombées juridiques à leur encontre. Cela n'est évidemment pas le cas car, à supposer que l'enfant réagisse mal à la prescription médicale, l'assistant(e) maternel(le) - au même titre que n'importe quel patient - ne peut en incriminer le médecin. De même que les professionnels de la santé ne peuvent en aucun cas être tenus responsables de l'inobservance des doses qu'ils prescrivent.

 

Si votre pédiatre campe malgré tout, sur ses positions, il ne vous reste plus qu'à trouver un médecin plus conciliant car sans ordonnance protocolaire, l'assistant(e) maternel(le) est totalement impuissant(e) devant une brusque montée de température, une diarrhée soudaine ou un érythème fessier douloureux. Alors, choisissez bien votre praticien, il en va de la santé et du bien-être de votre bébé.

Car si certaines affections peuvent attendre le retour des parents, une forte fièvre par exemple, peut très vite déclencher des convulsions chez certains enfants.


Protocole de Soins

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  4. Redirigé automatiquement sur Didy & Family, vous pouvez alors le télécharger.

Mais alors ! Face à ces contraintes de plus en plus fréquentes qui confrontent le/la professionnel(le) à un dilemme cornélien entre "administration illicite de médicaments" et "non-assistance à personne en danger"...

 

QUELLE SOLUTION ?


 En l'absence d'ordonnance et/ou de protocole de soins, si je contacte le SAMU je peux être   amenée à administrer un médicament à l'enfant sur demande du médecin du SAMU et la   conversation téléphonique est enregistrée. Dans ce cas, ma responsabilité n'est pas engagée.   Je suis dégagée de toute responsabilité pénale en cas d'intolérance ou autres problèmes   inhérents à la prise des médicaments.

 

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