Face aux bobos de Bébé


* Condition d'accueil des petits malades

La prise de médicaments au domicile de                    l'assistant(e) maternel(l)e

° Ce qu'en dit la loi

° L'homéopathie

    - Ordonnance et Protocole de soins

° La réticence de certains pédiatres

* Les suppositoires et le thermomètre rectal

° Nécessité d'une autorisation parentale

* La vaccination


Conditions d'accueil des petits malades

J'accueille volontiers vos petits bouts en cas de maladie bénigne excepté en cas de maladie contagieuse pour éviter toute contagion aux autres enfants dont j'ai la responsabilité.

Exemples :

  • les maladies infantiles (varicelle : les enfants infectés sont très contagieux de 48 heures avant, jusque 5 jours après le début des lésions) ou
  • les maladies virales (la gastro-entérite : de 24 à 72 heures avant, jusque 5 jours après le début des vomissements ou diarrhée et
  • la grippe : quatre jours d'éviction après l’apparition des premiers symptômes) pour éviter toute contamination aux autres enfants dont je m'occupe.

La prise de médicaments au domicile de l'assistant(e) maternel(le)

Ce qu'en dit la loi :

La ministre chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre les exclusions, déclarait au sénat, le 3 octobre 2012 que « l’autorisation des parents*, accompagnée de l’ordonnance médicale prescrivant le traitement, suffit à permettre aux assistant(e)s maternel(le)s d’administrer les médicaments requis aux enfants qu’ils/elles gardent ». Elle s’appuie sur une circulaire de la direction de la santé du 27 septembre 2011 qui précise que, « dans le cas d’un médicament prescrit, si le mode de prise ne présente pas de difficultés particulières ni de nécessité d’apprentissage, et lorsque le médecin n’a pas demandé l’intervention d’un auxiliaire médical, l’aide à la prise du médicament est considérée comme un acte de vie courante ». De plus, le nouveau référentiel de l’agrément dispose qu’il est tenu compte de «la capacité du candidat d’appliquer les règles relatives à l’administration des médicaments».

 

Si, en conséquence, l’assistant(e) maternel(le) n’est pas en faute en donnant un médicament avec une ordonnance et l’autorisation des parents, elle engage toutefois sa responsabilité, civile et pénale, en cas d’accident.


La prise de médicaments au domicile de l'assistante maternelle

En effet, seuls les parents ont le pouvoir de donner un médicament à leur enfant en dehors des professionnels du secteur médical.

Toutefois, si l'enfant nécessite un traitement médicamenteux (pour une maladie ponctuelle : otite, rhino-pharyngite...) au domicile de l'assistant(e) maternel(le), les parents devront obligatoirement lui fournir une autorisation écrite et signée* ainsi que l'ordonnance du médecin traitant de l'enfant.

Les médicaments dont la posologie comporte deux prises quotidiennes pourront être administrés au "petit malade" par ses parents à leur domicile. Si la posologie comporte une troisième prise, cette seule dose sera administrer à l'enfant, par l'assistant(e) maternel(le) pendant les heures d'accueil.

 

Voir aussi les  

* Autorisation d'administrer des médicaments prescrits

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L'homéopathie

Attention, l'homéopathie est considérée comme un médicament, selon la législation en vigueur. L'homéopathie ne peut donc pas être administrée sans ordonnance aux enfants par les assistant(e)s maternel(le)s.

De plus, un médicament prescrit sur ordonnance ne peut pas être donné à l'enfant, une fois passée la fin du traitement.


Ordonnance et Protocole de soins

Ordonnance et Protocole de soins

En cas de "bobos", j'administre à votre enfant uniquement les remèdes prescrits sur

  • ordonnance par son pédiatre ou médecin.

Pour parer aux mauvaises surprises, il est nécessaire que vous me procuriez également dés le début de l'accueil de votre enfant,

  • un protocole de soins sur lequel apparaîtra - entre autre - un antipyrétique pour combattre sa fièvre, un anti-diarrhéique pour pallier toute déshydratation et une pommade pour les érythèmes fessiers.

Protocole de Soins

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Aux dates de péremption de ces médicaments, je vous demanderai de bien vouloir les faire renouveler.


La réticence de certains pédiatres

Certains pédiatres refusent catégoriquement d'établir une ordonnance protocolaire en prétextant d'éventuelles retombées juridiques à leur encontre. Cela n'est évidemment pas le cas car, à supposer que l'enfant réagisse mal à la prescription médicale, l'assistant(e) maternel(le) - au même titre que n'importe quel patient - ne peut en incriminer le médecin. De même que les professionnels de la santé ne peuvent en aucun cas être tenus responsables de l'inobservance des doses qu'ils prescrivent.

 

Si votre pédiatre campe malgré tout, sur ses positions, il ne vous reste plus qu'à trouver un médecin plus conciliant car sans ordonnance protocolaire, l'assistant(e) maternel(le) est totalement impuissant(e) devant une brusque montée de température, une diarrhée soudaine ou un érythème fessier douloureux. Alors, choisissez bien votre praticien, il en va de la santé et du bien-être de votre bébé.

Car si certaines affections peuvent attendre le retour des parents, une forte fièvre par exemple, peut très vite déclencher des convulsions chez certains enfants.

Mais alors ! Face à ces contraintes de plus en plus fréquentes qui confrontent le/la professionnel(le) à un dilemme cornélien entre "administration illicite de médicaments" et "non-assistance à personne en danger"...

 

QUELLE SOLUTION ?


En l'absence d'ordonnance et/ou de protocole de soins, si je contacte le SAMU je peux être amenée à administrer un médicament à l'enfant sur demande du médecin du SAMU. Dans ce cas, ma responsabilité n'est pas engagée. Je suis dégagée de toutes responsabilités pénales en cas d'intolérance ou autres problèmes inhérents à la prise des médicaments.

 

SAMU le 15

Les suppositoires et le thermomètre rectal

A noter : Les professionnels assignés à l'accueil de la petite enfance ne sont pas habilités à utiliser un thermomètre rectal ou à administrer des suppositoires aux enfants accueillis, sans autorisation écrite et signée par les parents.

Pour remédier à cette contrainte, j'ai coutume d'utiliser un thermomètre électronique frontal.

Mais certains parents doutent de la fiabilité de ce dernier et lui préfère son bon vieil homologue rectal.

Il en est de même pour les suppositoires dont certains parents considèrent l'utilisation plus pratique et moins incommodante pour l'enfant lorsque, en raison de la fièvre, le petit malade est difficile et refuse d’avaler un médicament. Il est certain que le suppositoire sollicite moins l’estomac, tout en assurant l'absorption du médicament. Pour cette raison, de nombreux analgésiques existent aussi sous forme de suppositoires qui conviennent particulièrement aux bébés et aux jeunes enfants.

Si vous êtes de ceux qui préfèrent opter pour ces méthodes, il vous suffit de me fournir une autorisation écrite et signée pour qu'en cas de traitement, je puisse les administrer à votre enfant.


Autorisation d'utiliser un thermomètre rectal & d'administrer des suppositoires

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La vaccination

Pour que l'assistant(e) maternel(le) puisse accepter d'accueillir un enfant, il faut qu'il/elle puisse être en mesure de vérifier sur son carnet de santé que l'enfant est bien à jour de ses vaccinations obligatoires.

La vaccination BCG (vaccin contre la tuberculose) n'est plus obligatoire pour l’entrée en collectivité (halte-garderie, crèche, école, assistante maternelle…).

Pour les enfants nés à compter du 1er janvier 2018 : 11 vaccins sont maintenant obligatoires : la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, l'hépatite B, la rougeole, les oreillons, la rubéole, la bactérie Haemophilus influenzae (à l’origine des méningites), le méningocoque C, la rougeole.

Quelles sont les obligations de l'assistante maternelle concernant les vaccinations des enfants accueillis ?

La vaccination

 

Vérifier la présence des vaccins dans le carnet de santé en se reportant à leurs noms commerciaux.

 

 

Document d'aide au contrôle des vaccinations édité par le Ministère de la solidarité et la santé

La vaccination

Les parents doivent fournir au plus tard à la date de début de contrat de travail :

  • soit un certificat médical attestant de la réalisation des vaccinations obligatoires,
  • soit la photocopie des pages vaccinations du carnet de santé,

Si l'enfant est à jour de ses vaccinations :

  • il peut être accueilli.

Si l'enfant n'est pas à jour de ses vaccinations :

  • les parents doivent régulariser la situation dans les 3 mois.
  • Je dois vérifier que les vaccins ont bien débuté, puis que le retard est rattrapé et que le schéma vaccinal se poursuit.
  • Je peux demander un certificat médical.

Si les parents refuse la vaccination :

  • l'enfant ne peut plus être accueilli et le contrat est rompu pour non-respect de l'obligation vaccinale.
  • Si je continue à accueillir l’enfant, ma responsabilité pourrait être engagée.
  • Toutefois, les modalités de rupture de contrat devront respecter le droit du travail.